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La méthanisation ...


Bac
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Stupeur quand j'ai vu cet article du Monde

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/17/en-bretagne-les-projets-de-methanisation-suscitent-de-plus-en-plus-de-crispations_6091612_3244.html

 

Je pensais la méthanisation vertueuse et admise de tous ... j'ai eu tord !

 

J'ouvre le débat, je voudrais entendre des avis d'expert car les articles du Monde sont souvent biais ...

 

Peu d'intervenant de GRDF se font connaitre sur ce forum ...

 

 

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Merci d'abord pour cette information, Bac, 

Je ne suis pas expert aussi je ne vais pas m'étendre... Cependant, le jour où le prix du gaz méthane fossile explosera concernant le chauffage,  encore plus nombreux seront ceux qui soutiendront le biogaz...

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Bonsoir,

Ci-dessous un large extrait d’une interview d’un élu local et régional Breton parue sur le site en décembre dernier qui résume tout à fait la situation selon moi:

« Je suis personnellement favorable à la méthanisation afin d’encourager les circuits courts. Mais il y a un problème d’acceptation important à ce sujet. D’où cette contradiction entre une grande ouverture à la mobilité au GNV et les refus régulièrement essuyés au sujet du biogaz produit à la ferme et injecté sur le réseau », se désole notre interlocuteur. « A Ploufragan en périphérie de Saint-Brieuc, à Languenan près de Dinan, et à Trémorel entre Rennes et Loudéac, les oppositions locales sont assez fortes au sujet de la méthanisation. Au point de devoir prudemment éviter de les associer avec les projets d’ouverture de stations »

Source: https://www.gaz-mobilite.fr/actus/bretagne-gnv-arrive-agglomeration-dinan-fin-2021-2794.html

 

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  • il y a 2 semaines...

Bonjour,

Dans l'article initial du Monde cité par Bac, il est quand même révélateur qu'un éleveur ayant eu des responsabilités au sein de la FNSEA ait changé d'avis concernant d'avis concernant la méthanisation au vu du "développement rapide de la filière, sous perfusion d’argent public, et son impact sur le monde agricole". On imagine la réaction des autres citoyens plus éloignés de ce sujet, ils ne peuvent y voir que des nuisances.


Si ces opérations n'apparaissent que comme des surfaces de terre qui disparaissent, productrices d'effluents désagréables, amenant un manège d'allers et retours de camions, et support de montages financiers aspirant des fonds publics, peu de chance de recevoir l'assentiment de la population concernée. Une étape de plus, vers de l'industrialisation agricole. Et une production de méthane pour quoi en faire ? Remplir le réservoir des camions pour du GNV ou GNL en substitution du diesel...

 

Pourquoi ne pas prendre plus le temps de l'information sur la production et l'utilisation du méthane. Côté production, on peut montrer une production d'énergie locale remplaçant une énergie fossile, la diminution de certains effluents agricoles notamment en provenance des élevages. Côté utilisation, on peut montrer que le véhicule particulier peut fonctionner au GNV, permettant aux citoyens d'avoir un véhicule fonctionnant à une énergie produite localement, vers une indépendance des aléas mondiaux et que ce ne sont pas seulement les camions qui peuvent utiliser ce gaz. Côté planète, on peut s'appuyer sur les rapports du bureau d'études "Carbone 4" qui montrent que le véhicule roulant 100% au bioGNV est le moins mauvais véhicule en rapport avec les gaz à effet de serre devançant le véhicule électrique.

 

Les acteurs institutionnels ont un rôle à jouer. L'AFGNV ne doit pas seulement parler du GNV ou GNL pour les poids lourds comme c'est le cas actuellement, et parler du bioGNV comme alternative valable à l'essence et diesel pour les particuliers et ne pas laisser le lobby électrique seul sur ce secteur. Le syndicat agricole FNSEA ne voit qu'une agriculture hyper-productive et exportatrice en ne souciant peu  de l'apport citoyen et environnemental dans un territoire. Il ne faudrait pas que les avis positifs sur le bioGNV donné par l'association "France Nature Environnement" (lien ici) ou par le syndicat agricole La confédération paysanne (lien ici) ne se transforme en opposition à cause du gigantisme (voir article de l'Association des Amis de la Terre en lien ici). Cela est résumé dans une prise de parole issue de ce dernier article : « La méthanisation doit s’adapter aux moyens et à la taille de la ferme, et pas le contraire ». La production de cultures avec comme destination la production énergétique est un non-sens qui fera l'unanimité contre le biogaz.

 

En prenant le temps de l'information et la concertation, il est sans doute possible d'avoir des projets soutenus par les citoyens. Ainsi dans le domaine de l'énergie renouvelable, il y a l'association "Énergie partagée" (lien ici) qui joue ce rôle. Voici un extrait de leur site pour résumer leur action "la vocation d’Énergie Partagée est d’accompagner une réappropriation de l’énergie par les citoyens, non seulement financièrement par leur implication au capital de ces projets de territoires, mais aussi par une participation active aux réflexions de fond qui composent une transition énergétique durable et partagée."
Beaucoup de projets sont dans le solaire ou l'éolien, mais dans le domaine de la méthanisation, Énergie Partagée cofinance 6 projets :
- un projet en développement à Maen Roch dans le Coglais en Ille-et-Vilaine (lien ici)
- un projet en développement à Fossé près de Blois (Loir-et-Cher) (lien ici)
- un projet en fonctionnement à Saint-Denis-sur-Coise dans les Monts du Lyonnais (Loire) (lien ici)
- un projet en développement à Centrès (Aveyron) (lien ici) (si vous n'ouvrez qu'un lien, prenez celui-ci le plus détaillé)
- un projet en fonctionnement à Préchacq-Navarrenx  (Pyrénées-Atlantiques) (lien ici)
- un projet en développement à Chalandry-Elaire (Ardennes) (lien ici)

 

Après une lecture rapide, ces projets en développement ou déjà en fonctionnement injecte du méthane dans le réseau gaz ou pour la production d'électricité (!!), mais un projet station GNV pourrait aussi être possible.
Comme quoi, une méthanisation locale impliquant les citoyens c'est possible.

 
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il est à noter que toutes les énergies vertes sont subventionné .

on subventionne l'achat de véhicule électrique, les éoliennes, le nucléaire; les vélos électriques les trottinettes etc

Par contre ce n'est pas dérangeant .....

Modifié par Yann
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Le 01/09/2021 à 00:06, Gazor a dit :

Et bien avec la flambée du prix de l'énergie et donc aussi du gaz fossile, il n'y aura bientôt plus besoin de subventions... La production de biogaz sera alors beaucoup mieux tolérée... :classic_wink:    

pour cela il faut des méthaniseurs.

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  • il y a 2 semaines...
  • il y a 4 semaines...

Je ne trouve pas que ce rapport aille dans le sens d'une interdiction, les propositions sont cohérentes avec le titre : la méthanisation devra se développer en restant vertueuse.

En soi, c'est positif, un cadre est évidemment nécessaire pour réguler les appétits capitalistes. Je ne voudrais pas voir les agriculteurs se mettre à faire pousser des cultures dédiées comme dans d'autres pays, par exemple. Mais en renforçant ce cadre, comme le rapport le propose, le bilan restera très largement positif. On aimerait juste lire la même prudence quant à l'électricité nucléaire... La différence de traitement est spectaculaire.

Ce qui m'inquiète plus dans ce rapport, c'est ce genre de choses :

Citation

Les dispositions législatives n’ont pas reçu une parfaite transcription règlementaire. C’est le cas pour les objectifs fixés dans l’article L. 100-4 du code de l’énergie prévoyant une cible de 10 % de gaz renouvelable, contre 7 à 10 % assortis d’importantes baisses de coûts pour la PPE. Il en va de même pour les dispositifs de soutien : les décrets ou arrêtés prévus pour l’appel d’offres des installations de plus de 300 Nm3/h, comme l’appel d’offres destiné à la mobilité ou le « contrat d’expérimentation », sont encore attendus.

... parce que ça traduit un manque de volonté politique du gouvernement.

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Derrière des mots d'apparence anodine peuvent se cacher des conditions qui peuvent mettre en péril toute une filière, surtout lorsque des lobbies concurrents occupent le terrain.

Le bioéthanol s’impose comme carburant anti-crise (msn.com)

Aujourd'hui le drame qui se joue dans la France rurale se présente sous la forme d'une incitation à produire de la matière première destinée aux agrocarburants. Certains élus locaux se réjouissent de cette idée qu'ils présentent comme étant une clé de l'indépendance énergétique, en parlant de bio-carburant vert et de cercle vertueux, comme si produire du maïs pouvait présenter un quelconque intérêt dans un contexte de dérèglement climatique, de sècheresse extrême, de scandale du glyphosate et d'appauvrissement des sols.

 

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  • 1 month later...

Hier soir, j'ai regardé Cash Investigation. Le sujet abordé était le recyclage et la dernière partie était consacrée à la méthanisation. 

Dès l'introduction le ton  était donné grâce au fameux spot complètement ringard présentant la méthanisation façon aérobic.

Le déroulement de l'enquête bâclée s'est traduit par un réquisitoire instruit à charge fondé sur 3 contre-exemples.

Il y a eu le cas du débordement de la cuve d'une unité rattachée à Engie, responsable d'une pollution de la rivière par négligence (merci Engie).

Celui d'un projet scandinave qui met toute la population alentour en émoi en raison de la taille du dispositif et des risques de nuisances supposées.

Puis celui d'une unité de méthanisation situé en Allemagne, qui au lieu d'utiliser essentiellement des résidus agricoles s'approvisionne en maïs pour augmenter les rendements.

Décidément dans ce pays lorsqu'on aborde ce sujet, on le fait par le petit bout de la lorgnette et dans le but de discréditer toute la filière.

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Et oui ! J'ai vu aussi... Vraiment pas une bonne pub pour le GNV et de plus pour le BioGNV 😪

 

Il parait que le sujet leur ait venu après la réception de courrier de riverains se plaignant  d'usine de méthanisation (industrielle)

 

Même si la fillière presente des cancres, je vois que l'envers de cash investigation qui ne parle que des catastrophes de la méthanisation sans jamais évoquer le lobby de l'électrique et des batteries de l'électromobilité.

 

Peut être qu'un nombre accrue de mails demandant une enquête sur les terres rares contenus dans les batteries allumerait un contre feu et remettrait l'église au centre du village .... on peut rêver un peu  😉

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  • 4 months later...

@Raistlin , @Davidb et @Claireomatic, je préfère poursuivre ici l'échange du post dans le fil de discussion "Prix du GNV" (lien ici https://forum.gaz-mobilite.fr/topic/prix-du-gnv-625/?do=findComment&comment=4545) pour ne pas faire trop dévier le sujet du fil de discussion.

Il y a 2 heures, Raistlin a dit :

Le problème est que ce genre de stations ne semblent pas destinées à être ouvertes au public. Je n'ai pas tout lu, mais il me semble du coup que l'argument écologique du GNV en prend un sacré coup pour l'avenir (pas par rapport au fossile, mais au moins par rapport à l'électrique - hors lithium - et surtout l'hydrogène vert ).

 

Une station GNV publique doit pouvoir assurer le plein des clients qui se présentent. Or un méthaniseur de ferme agricole n'aura pas une production suffisante et continue pour produire à la fois le biogaz et avoir des capacités de stockage propre à faire le plein pour tout véhicule qui se présenterait dans une station construite localement. Et ceci notamment car les véhicules en forte croissante sont les bus et les camions et leurs pleins sont largement supérieurs au 13-20kg des voitures particulières.
La solution d'injection du biogaz dans les réseaux n'est pas une si mauvaise idée, car cela permet de valoriser les petites unités locales de méthanisation et d'utiliser leur production. Et cela contribue globalement à augmenter la part du biogaz dans le gaz naturel.

 

L'autre possibilité est de faire des méga-méthaniseurs qui auront la possibilité d'avoir une station publique 100% bioGNV (en terme de production et stockage). Mais cette solution n'est pas la plus écologique, car elle implique la circulation de beaucoup de camions pour amener, sur le lieu de méthanisation, les intrants des fermes, des industries d'une grande zone géographique. Et ensuite ces camions doivent répartir dans une grande zone géographique le digestat qui est produit par le méthaniseur. Cela devient une grosse usine, qui reçoit beaucoup d'opposition locale et donc le bilan carbone n'est pas bon.

 

 

Cette situation ressemble au fonctionnement des AMAP (Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne). Les Amap fonctionnent avec un nombre maximal d'adhérents correspondant aux capacités de production du producteur (souvent le maraîcher). Les adhérents ont la garantie d'avoir un panier de légumes par distribution.

Sinon, le maraîcher fait une boutique de vente à la ferme. Mais quand toute la production du moment est vendue, le client suivant qui arrive n'a plus rien. Il ne peut faire garantir des légumes disponibles à tout moment.

Une station bioGNV rattachée au méthaniseur a le même problème. Soit elle fonctionne avec un nombre maximal d'adhérents qui auront la garantie de faire leur plein, soit elle est ouverte à tous, mais avec le risque fréquent de trouver des stations vides si un camion a fait le plein avant.

Pourtant cela ne discrédite pas le discours écologique du biogaz.

Et comme l'indique @Claireomatic, la situation pour l'électrique ou l'hydrogène est le même. Pour avoir de l'électricité avec des électrons 100% verts ou de l'hydrogène avec des atomes H 100% verts, il faut des stations au pied du lieu de production et on retombe sur les problèmes précédents. Toute autre station pourra fournir de l'énergie 100% verte mais via des Garanties d'Origine ou équivalent.

 

 

 

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De là à ouvrir une station publique, c'est impossible avec un méthaniseur de ferme, car il doit avoir une production suffisamment continue pour alimenter les citernes de stockage et faire face à des passages de camion...

Je n'en suis pas certain. La station de Philippe Collin dans la Marne est en direct du méthaniseur (https://www.gaz-mobilite.fr/actus/haute-marne-plein-biognv-direct-methaniseur-agricole-2669.html)

La station de  Clottes Biogaz (Beaumontois-en-Périgord), qui dispose déjà d'une petite station pour les besoins de la ferme (tracteur, utilitaire(s), mais aussi les 4L de passage donc 😆) va justement elle aussi ouvrir sa station publique cet été si tout va bien. Il faut dire que l'exploitant est également vice-président de l'association des agriculteurs méthaniseur de France, alors autant montrer l'exemple !

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Si demain (2025) nous disposons effectivement de 500 stations BioGNV en milieu rural, qui répondent avant tout à un besoin d'avitaillement local (quelques camions, des bus de ramassage scolaire et quelques voitures et utilitaires), je en suis pas certains qu'il y aura un besoin de capacité énorme. Pour les poids lourds, il y aura toujours les "grosses" stations qui sont d'ores et déjà dimensionnées et implantées pour répondre à leurs besoins, plus quelques utilitaires et les 2/3 entreprises et particuliers qui rouleront par conviction.

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@Alexis, je vote pour toi (puisque c'est la période). La perspective que tu proposes me convient et j'y souscris 5872.gif, mais cela demande beaucoup de changement à différents niveaux1657.gif

  • Du point de vue agriculteurs :
    Ne pas voir la méthanisation uniquement comme une source de diversification de revenus, mais une façon structurante de produire son énergie pour son exploitation agricole (tracteurs, voitures et utilitaires).
    Pour l'instant, ils ne sont pas nombreux, parmi les agriculteurs passant à la méthanisation, à penser faire fonctionner leurs tracteurs au biogaz et prendre un utilitaire à gaz, si j'en juge les articles et les déclarations qui accompagnent les témoignages des agriculteurs s'associant à des projets de méthanisation. Mais cela correspond d'ailleurs au point de vue du syndicat agricole ultra-majoritaire (la FNSEA) qui est très productiviste et très industriel dans sa vision.
    Si on consulte les propositions de ce syndicat pour les élections présidentielles 2022, intitulé "Replacer les femmes et les hommes au cœur du projet agricole." (lien ici https://mesure.fnsea.fr/medias/FNSEA_ELECTIONS_LEAFLET.pdf), un document de 32 pages et 30 propositions, la méthanisation est évoquée une seule fois dans la proposition 19 que je copie/colle intégralement "Faire de l’agriculture le premier fournisseur d’énergie renouvelable en 2030, en détaxant les biocarburants d’origine France en réorientant le déploiement du solaire sur les bâtiments agricoles (44 millions de m²) et en définissant un cadre sur l’agrivoltaïsme permettant la synergie entre production agricole et d’énergie, en garantissant un développement harmonieux de la méthanisation en lien avec les territoires et en garantissant des tarifs de rachat suffisamment incitatifs et de long terme pour permettre les investissements du secteur agricole."
    Pas grand chose sur la méthanisation et avec une vision étroitement économique !!!! Il y a encore du chemin à faire.
    L'autre syndicat agricole (la Confédération Paysanne) me semble plus pondéré sur le sujet (voir leur dossier de 4 pages - supplément de leur revue Campagnes Solidaires n°356 paru en décembre 2019 - attention il y a 2 ans et demi, le contexte national a évolué - lien ici https://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/4_pages_META_BD.pdf), en voici un extrait "Les projets de méthanisation doivent intégrer les dimensions sociales et environnementales indispensables à tout projet de territoire et permettre une réappropriation de la gestion de l’énergie, de sa production à sa consommation. Il ne s’agit pas juste de produire un débouché." Une autre perspective....
     
  • Du point de vue des porteurs de projet
    Les projets sont envisagés du point de vue rentabilité, donc gros projet avec une grande zone d'approvisionnement en intrant, des allers-retours de camion pour l'approvisionnement puis pour le transport des digestats et sans vrai souci d'impliquer la population autre que par l'injection du gaz dans le réseau, ne suscitant qu'opposition. Lors d'un projet de méthaniseur, pourquoi ne parle-t-on pas aussitôt de station GNV, de possibilité de rouler au biogaz produit localement.

Les AMAPs ont permis un rapprochement des consommateurs avec les producteurs dans une démarche d'engagement (contrat annuel) pour à la fois garantir une qualité de production agricole et une garantie de revenus pour le paysan. On pourrait envisager des AMAPs de l'énergie autour de méthaniseurs à échelle raisonnable.

On en est loin, mais on ne sait jamais, le contexte environnemental et international peut faire évoluer les choses plus rapidement qu'on ne croit.
D'ailleurs pour soutenir la perspective donnée par @Alexis, je viens de trouver, par hasard, une vidéo de 3 minutes intitulée "La méthanisation, sujet de débat au sein des syndicats d'agriculteurs" du 02 avril 2022, produite par France 3 Bourgogne-Franche-Comté. On y retrouve les nuances exprimées et les germes de la perspective d' @Alexis: lien ici 

 

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  • il y a 4 semaines...

A ma connaissance on peut créer du biogaz a partir de produit agricole, ce qui est le cas en milieu rurale mais on peut aussi valoriser les déchets ménagers et aussi a partir de boue  d’épuration généralement sur les fleuves.

Quid de nos déchets ménagers ?

Je pense qu 'en agglomération il est conseillé  de valoriser nos déchets que de les enfouir dans de vaste déchetterie par enfouissage  actuellement on brule une catégorie de déchet pour créer de l’énergie on enfouis le reste pas très écolo.

Je me suis souvent posé la question pourquoi brulé des déchets sachant que cela est émetteur de CO² alors qu' en méthanisant on crée une énergie non émettrice de CO².

Cela pourrait réduire le trafic routier et  créer des centres de tri plus "vert".

Puisque le biomethane est très mal vue  par manque d'information je pense des pouvoirs public des porteurs de projet mais aussi des médias .

 

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