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évolution du marché du GNV si les prix restent hauts


Gazor
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Bonjour Gazor,

 

Hélas il s'agit essentiellement de choix politiques et la conséquence de lobbying importants pour arrêter le nucléaire et développer les énergies renouvelables, éolienne principalement.

Ces choix ont pour conséquence de rendre les états européens encore plus dépendant des centrales à gaz comme solution de backup lorsque le vent ne souffle pas assez comme nous le connaissons actuellement.

Les dernières décisions Allemandes ne vont certainement pas aller dans le sens d'une réduction du prix du gaz, le refus de mettre en service le gazoduc Nord Stream 2 pour faire pression sur la Russie, l'arrêt prochain de leurs derniers réacteurs nucléaires et la volonté de réduire la part du lignite dans la production électrique Allemande augmenteront par conséquent la demande en gaz à court terme au sein de l'union européenne.

 

Comparée aux soutiens importants accordés aux développement d'installation éoliennes, la situation actuelle serait l'occasion de revenir sur des choix parfois discutables et qui serait très certainement à l'avantage du BioGNV si l'ensemble du cycle puit à la roue était pris en compte.

Le GNV devrait avoir sa place pour les déplacements importants supérieurs à 150/200kms et pour le transport lourd de marchandises.

La voiture électrique aurait sa place si le poids des batteries restait contenu mais limiterait forcément son autonomie.

Son utilisation serait plus adaptée aux déplacements du quotidien et limitée aux zones péri-urbaines.

 

Enfin n'oublions pas que la transitions écologique rendra l'énergie plus difficile à produire en renonçant aux énergies fossiles. Ceci aura pour conséquence un prix plus élevé à la station gaz ou à la prise électrique.

Le choix du vélo sera peut être le plus raisonnable à l'avenir pour les courtes distances.

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Merci @Matt.G pour ce post et les liens documentés associés.


Comme mis dans un post de traduction d'un article italien (lien ici https://forum.gaz-mobilite.fr/topic/lactualité-du-gnv-vu-ditalie-737/?do=findComment&comment=4162 ) ou dans un post d' @Alexis (lien ici https://forum.gaz-mobilite.fr/topic/prix-du-gnv-625/?do=findComment&comment=3811) ou dans un post d' @Marc (lien ici https://forum.gaz-mobilite.fr/topic/prix-du-gnv-625/?do=findComment&comment=3860), les indices autour du gaz ont un rôle important : l'indice TTF au niveau européen et l'indice PEF au niveau français.

Pour l'indice TTF, on a le lien suivant https://www.theice.com/products/27996665/Dutch-TTF-Gas-Futures/data?marketId=5336900&span=1 qui donne son évolution des 3 derniers mois du marché à terme - en l'occurence les contrats de février 2022 actuellement - (on peut cliquer sur l'onglet 2  ans, pour constater qu'avant la montée initiée en mai, c'était le calme plat, l'indice était à 15-16€/MWh). Après un pic à 180€ le 21 décembre, il est actuellement à 86€ dans les valeurs de novembre-début décembre. Sous le graphique, il y a les jours ouvrables de marché, les prix des contrats à terme pour les mois futurs et je ne vois des nombres de l'ordre de 30-40€ que pour des contrats en 2023.....
Bon, je n'y connais pas grand chose sur ces marchés, mais rien de merveilleux dans l'horizon immédiat.

 

Grâce à un post de @Vianney VS (lien ici https://forum.gaz-mobilite.fr/topic/prix-du-gnv-625/?do=findComment&comment=3918), on voit que dans l'image de la facture - bien difficile à comprendre-, les indices de types boursiers sont ceux du mois précédent. On peut donc imaginer que les pics actuels de prix de GNV en janvier flirtant et dépassant avec le 3€/kg traduisent le pic des indices TTF ou PEG de décembre 2021. Et on pourrait imaginer qu'en février 2022 (en prenant les indices de janvier 2022), on va revenir vers des prix de GNV décembre, plutôt vers 2,50€ pour les plus hauts, sauf si, sur la 2nde moitié de janvier, on assiste à d'autres pics de prix (froid, géopolitique).
Voilà ce que je vois en toute naïveté... 1660.gif

 

 

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J'aurais tendance à penser que la hausse du GNV résulte plus du lobby des pro nucléaires que des anti. De même que j'ai tendance à penser que le lobby pro nucléaire tire les ficelles de la mouvance anti éolienne. J'en veux pour preuve le discours tenu récemment  par Xavier B., qui pendant la campagne, s'est ostensiblement revendiqué viscéralement contre les éoliennes et pour la relance de réacteurs nucléaires à grande échelle.

Il me semble qu'établir un lien de causalité entre l'évolution du prix du GNV, et la politique du tout nucléaire à la française, relève d'une logique géopolitico-économique imparable.  Car plus on fait grimper le prix du GNV, plus on justifie les arguments de la filière du nucléaire tout en occultant le bilan catastrophique des EPR. On en oublie même de relancer le débat entre le principe la fission nucléaire obsolète et la fusion qui serait, du moins en théorie, beaucoup moins génératrice de déchets radioactifs.

Le lobby du nucléaire s'est refait une virginité sur l'hôtel de la décarbonation et subit régulièrement des séances de greenwashing  pour mieux se présenter comme étant la solution finale.🍄

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 @Charybdis
Que la situation actuelle du gaz profite aux intérêts de la filière électrique, j'en conviens. Mais que la situation actuelle résulte de leur action, je ne pense pas.
Vu le silence quasi-total des médias français sur les hausses du gaz - sauf un peu pour le gaz combustible-, alors que les prix du GNV ont augmenté entre 100% et 200% en 6 mois, mais qui s'enflamment pour les hausses actuelles des prix des carburants pétroliers de 20 à 30%, il est évident que les conducteurs GNV représentent bien pu pour retenir l'attention des médias. Dès lors, peu d'articles en France, sur l'analyse de la crise du gaz. 1042.gif
C'est pourquoi d'ailleurs, j'ai ouvert le fil de discussion sur "L'actualité du GNV vu d'Italie", car pour nos voisins transalpins, les conducteurs roulant au GNV représentent plus et les médias s'intéressent au sujet (Aussi parce que la moitié de l'électricité italienne provient du gaz, les conséquences de la hausse du gaz sont beaucoup plus significatives en Italie).
De ces articles, il ressort que le contexte géopolitique et géo-économique joue un rôle essentiel dans cette crise : des réserves faibles dans les stocks début 2021, un appel fort de l'Asie pour le gaz en début 2021, et la Russie qui s'agace des positions européennes et tout cela a diminué les quantités de gaz rejoignant l'Europe et les prix se sont enflammés.

Ensuite que les opérateurs français en profitent un peu plus que d'autres, c'est possible, mais je ne pense pas pour autant à un tirage de ficelles des lobbys-électricité, ils ont juste à croiser les bras et profiter du spectacle. Mais à eux aussi, une crise du lithium pour les batteries leur pend au nez...6223.gif.

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