Aller au contenu
Forum GNV Gaz-Mobilite.fr

Arrêt de la commercialisation de voitures GNV en France


Alexis
 Share

Recommended Posts

Salut à tous,

Une information qui m’était parvenue tout début janvier via la Belgique, indiquant que plus aucun modèle (hormis peut-être le Volkswagen Caddy?) n’était disponible à la commande dans le pays. Suite à ça, j’ai posé la question à certaines personnes généralement bien renseignées ayant contribué à ce forum par le passé pour apprendre que la situation devrait être identique en France.

Donc en résumé, en février 2023:

- Fiat à arrêté le GNV

- Skoda n’en a pas vendu longtemps (Octavia, Scala, Kamiq)

- Seat n’en vend plus (fini la Leon et l’Arona, le GNV n’est plus proposé au catalogue de février)

- Volkswagen ne proposait que la UP, la Polo et le Caddy, mais dans des configurations limitées. Je n’ai pas pris le temps de regarder les catalogues et les configurateurs en ligne, mais je ne donnerais pas cher de leur peau…

Hormis les installateurs indépendants comme Borel, il me semble donc qu’il n’y ait guère plus de solutions pour qui voudrait s’équiper pour rouler au GNV.

Vues les dernières décisions au niveau Européen concernant les véhicules « zéro émissions », je crains que l’on ne revoit plus jamais de nouveaux véhicules légers sortir au GNV.

  • Sad 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quel triste constat, mais que l'on voyait poindre avec la lente raréfaction d'annonce de sortie de nouveaux véhicules !


En France, le marché GNV est minuscule, mais en Italie, là où le marché est plus important, un article du site metanouto.com du 04/02/2023 (lien ici https://www.metanoauto.com/modules.php?name=News&file=article&sid=9873) indique une chute indéniable des véhicules GNV : 138 voitures GNV vendues (hors marché de la location) en janvier 2023 contre 1196 en janvier 2022, une part de marché passant à 0,1% en janvier 2023 (contre 1,3% en janvier 2022). Les véhicules GNV les plus vendus en janvier 2023 sont Seat Arona / VW Polo / VW Golf / Seat Ibiza / Seat Leon /  V Up! / Skoda Kamiq. L'effondrement du marché italien est lié à la hausse des prix du GNC dans un pays aux 1500 stations GNV. Si le retour à des prix raisonnables se poursuit, y aura-t-il en Italie une reprise ? Pas sûr.

Pour la France, cette situation survient dans un moment paradoxal où les annonces d'ouverture et de projet de stations n'ont jamais été si nombreuses (bien sûr destinées avant tout aux véhicules de transports lourds). Avant, acquérir un véhicule GNV rencontrait la difficulté du nombre de stations. Cette difficulté demeure mais va en s'améliorant, mais maintenant l'acquisition est rendue difficile par l'absence de l'offre !

Alors certes, la décision européenne de ne plus vendre de véhicules neufs thermiques en 2035 condamne l'horizon sauf remise en cause partielle en 2026 au moment de la "revoyure" de la situation.
Mais on ne peut pas dire que l'AFGNV (Association Française du Gaz Naturel Véhicules) se soit mis en mouvement pour défendre cette cause, un lobby qui n'agit absolument pas pour défendre les véhicules de tourisme au GNV. L'AFGNV semble ne défendre que les intérêts des transporteurs de marchandises et de passagers (camions et bus) pour la motorisation GNV. Mais à ne pas avoir bougé pour défendre la place des voitures de tourisme GNV dans le panorama, la bataille suivante pour les camions et les bus devient peut-être mal engagée, si on en croit l'article de Mickaël Torregrossa ce 06 février 2023 dans la rubrique Actus (cf lien https://www.gaz-mobilite.fr/actus/objectifs-co2-poids-lourds-fin-thermique-interviendra-pas-avant-2040-3522.html).

Mais quel manichéisme dans cette trajectoire vers le tout électrique, il y a pourtant une place à la motorisation bioGNV :
- le véhicule de tourisme 100% biogaz a une empreinte carbone moindre que le véhicule électrique avec le mix français (étude Carbone4 Novembre 2020, lien ici https://www.carbone4.com/files/wp-content/uploads/2020/12/Transport-Routier-Motorisations-Alternatives-Publication-Carbone-4.pdf)
- la méthanisation (la petite raisonnable) permet de produire du biogaz 100% local pouvant alimenter la mobilité de ces zones géographiques, 
- on va transformer du gaz en électricité pour alimenter des voitures électriques, sachant que toute étape de transformation est loin d'être 100% efficace, autant mettre directement ce gaz dans un réservoir pour une utilisation directe.
- le véhicule GNV est quand même à un prix nettement inférieur à un véhicule électrique, nettement mois lourd avec les conséquences associées. 
1038.gif

Modifié par Alberi
  • Sad 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Raistlin

Il y a 10 heures, Raistlin a dit :

Bon la messe est dite pour les particuliers.

Pas si sûr : 
- le réseau de stations augmente, même si c'est pensé pour les poids lourds, les stations sont là,
- l'évolution des prix de l'essence et du diesel,
- les collectivités qui soutiennent les développements de stations, auront peut-être le souhait d'approvisionner leur véhicules légers sur "leurs stations"
- le choix du soutien de l'état pour le biogaz et le développement de méthaniseurs,
- à l'instar de la consommation alimentaire des produits locaux, peut-être que l'énergie locale pourrait devenir un mode d’approvisionnement prioritaire pour certains. Donc se fournir en légumes, viandes ou oeufs auprès des producteurs locaux pourrait avoir comme pendant de faire le plein de biogaz dans le méthaniseur local pour aider à la la gestion des déchets locaux et défendre de l'emploi local
- le prix d'une voiture électrique neuve conforte le maintien de voitures GNV.

Tout cela peut contribuer au maintien d'une niche voiture GNV. L'offre ne sera pas pléthorique, mais elle n'a pas besoin de l'être non plus.

 

Sans parler malheureusement d'une guerre à nos portes et à portée de missiles, dans laquelle on s'enfonce toujours plus, dont on ne sait pas jusqu'où ira son extension temporelle et géographique qui obligera peut-être à revoir tous les programmes....
 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • il y a 3 semaines...

Bonsoir à tous,
C'est encore une déception pour moi de voir a quel point nos constructeurs Européen et comission Européenne s'entêtent à ne pas vouloir développer, promouvoir, le gnv pour les particaliers et pro. https://www.gaz-mobilite.fr/actus/reglement-co2-poids-lourds-europe-ouvre-pas-porte-biognv-3539.html 

Et de ce fait, de ne pas non plus contribuer à la cause du rechauffement climatique en tant que constructeur citoyen responsable (bravo pour la mixité énergétique), quelle image l'automobile va porter dans les années à venir? Quel est leur intérêt, a part se faire de l'argent a l'intant T sur l'électrrique? Tout ça pour recommencer l'histoire avec cette fois un electricgate au lieu d'un dieselgate, ça sera encore un scandale de plus...
Comment peuvent ils ignorer le marché GNV Indien et ne pas prendre exemple sur Toyota? https://www.gaz-mobilite.fr/actus/inde-toyota-lance-vente-voitures-gaz-naturel-3459.html
Si Stellantis et Volkswagen ne veulent plus faire de voitures GNV ainsi que la commission Européen, peut-etre que Toyota et SSANGYONG voudront bien vendre les leurs en Europe, apres avoir pris le marché indien....

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

comme l'indique @Davidb, nouveau coup dur pour le GNV, avec la communication de cette feuille de route. Même si l'adoption du texte n'est pas faite, la direction de la Commission continue à aller tout droit avec des œillères ... 7787.gif. C'est bientôt la lutte finale pour le GNV. IPB_429.gif
Mais c'est quand même incroyable cette persistance du dogme du zéro émission et non l'Analyse en Cycle de Vie avec les g/CO2 sur toute la vie du véhicule.1041.gif
Le principe du zéro émission est concevable pour les environnements urbains, avec la prise en compte des polluants et des particules fines, mais c'est le rôle des ZFE (Zones à Faibles Emissions) et les vignettes Crit'Air. L'enjeu des États Européens est la baisse des émissions de CO2, mais la baisse globale des émissions de C02, mais pas seulement à la sortie du pot d'échappement. Donc c'est bien l'Analyse en Cycle de Vie du véhicule, de l'extraction des composants au recyclage/destruction du véhicule qu'il faut prendre en compte. Sauf à dire que le CO2 émis dans les pays qui ont les matières premières ou qui construisent les pièces automobiles ne nous regarde pas et seul le CO2 de notre territoire européen compte...
Le rapport du bureau d'études Carbone4  (fondé par Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean) sur le sujet de novembre 2020, intitulé : "Transport routier : quelles motorisations alternatives pour le climat ? Comparaison des émissions en cycle de vie, France et Europe"  (lien ici : https://www.carbone4.com/files/wp-content/uploads/2020/12/Transport-Routier-Motorisations-Alternatives-Publication-Carbone-4.pdf), montre que le véhicule léger 100% biogaz émet moins de CO2 que le véhicule électrique (même avec le mix français nucléaire) . Alors pourquoi ne pas inclure ce véhicule dans le mix automobile possible dans le cadre de la réduction des émissions de CO2 ?

Cette Union Européenne sait-elle raisonner avec un éclairage de données scientifiques sur le sujet, ou prend des décisions à l'émotionnel ? Zéro émission du pot d'échappement est un concept clair, facile à communiquer, même s'il n'est pas la réponse au défi climatique.

A ce propos, on m'a signalé une interview très intéressante de Carlos Tavares, pdf de Stellantis, de ce vendredi 24 février 2023. Avant d'écouter cette interview, je m'étais toujours étonné du scepticisme de celui-ci vers le tout-électrique alors qu'en même temps, il accélérait le passage de Stellantis au tout-électrique.  Cette interview clarifie la situation et illustre parfaitement la problématique soulevée : le dogmatisme de la Commission Européenne et de nos gouvernants. L'interview dure 14min55s, la première partie concerne les résultats et bénéfices considérables de Stellantis en 2022, et la rémunération de son dirigeant, puis le coût élevé des véhicules électriques. Mais si vous avez peu de temps, écoutez à partir de la minute 08:00.  C'est intéressant, et cela illustre bien notre fil de discussion. (Lien ici pour l'interview de Carlos Tavares sur RTL, le vendredi 24 février https://www.youtube.com/watch?v=VebnBZOToao). Il conseille aux consommateurs de s'informer sur les données scientifiques disponibles pour le choix automobile et pointe le dogmatisme des décisions précises (sur le tout électrique).

 

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et si... et si.... Qui sait....


(cf lien ici en italien : https://www.ansa.it/sito/notizie/economia/2023/03/01/slitta-voto-in-ue-sullo-stop-ai-motori-piu-inquinanti-nel-2035_03c92ba2-2458-4448-b572-0442c9f0569e.html) - Article du 1er mars 2023
(Traduction partielle) : Titre " Renvoi du vote de l'UE sur le stop aux voitures polluantes en 2035"
(...) La présidence suédoise a renvoyé (à vendredi) le débat et le vote prévu aujourd'hui (NDLR mercredi 1er mars 2023) à la réunion des représentants permanents (Coperer I) sur le stop à la vente des moteurs thermiques à partir de 2035 (...) L'Italie a annoncé son vote contre et l'Allemagne a exprimé des réserves en liant son approbation à la nécessité de mettre une mesure européenne parallèle sur les e-fuels. Avec les positions non favorables de la Pologne et de la Bulgarie déjà exprimées à l'occasion de la Coreper I en novembre dernier, le Règlement risquait de rencontrer une minorité de blocage (...)
" Nous sommes certainement favorables à l'électrification des véhicules légers. Toutefois, nous ne croyons pas qu'elle doit représenter dans la phase de transition, l'unique parcours pour rejoindre les émissions zéro". C'est ce qu'a souligné l'Italie dans une déclaration nationale envoyée aux Représentants des 27 de l'UE (...) "En fixant un objectif de réduction des émissions de 100% en 2035 et en ne prévoyant par un soutien pour l'utilisation des carburants renouvelables, le règlement n'est pas en ligne avec le principe de neutralité technologique. Pour autant, l'Italie ne peut le soutenir" peut-on lire le document.
" Avec notre Non, on a réveillé l'Europe. Nous espérons que les autres comprendront qu'il est l'heure de la raison, et certainement pas celui de la résignation ! Sur tous les dossiers, nous serons en action jusqu'à la clause de révision de 2026. Changer, on le peut",  dans un tweet le ministre des entreprises et du made in Italy, Adolfo Urso.

 

Hé hé, sait-on jamais ? 5088.gif Mais faut pas rêver 2362.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Titre de ce vendredi 3 mars 2023 "Auto, renvoi du vote de l'UE sur le stop aux moteurs diesel et essence en 2035",
paru sur Rainews (lien ici https://www.rainews.it/articoli/2023/03/auto-rinviato-il-voto-ue-sullo-stop-ai-motori-diesel-e-benzina-dal-2035-d99ce422-da14-42df-be50-7465a828851f.html)

Voici quelques éléments traduits du texte de l'article :

"Le Coreper, l'organisme qui réunit les ambassadeurs permanents auprès de l'Union Européenne, a décidé de renvoyer le vote prévu aujourd'hui sur le stop de la vente des voitures neuves diesel et essence à partir de 2035, suite au précédent report du 1er mars.
Ce point a été aussi enlevé de l'agenda du Conseil Européen du 7 mars, qui devait donner l'approbation finale et sera renvoyé à une session ultérieure du Conseil. (...) Le règlement qui prévoit l'arrêt de la vente des voitures à moteurs thermiques (essentiellement diesel et essence) en 2035, a été décidé avec le Parlement Européen et approuvé sur le principe, avec le vote contraire de la Pologne, l'abstention de la Bulgarie. A la Pologne et à la Hongrie, s'est alignée récemment l'Italie, qui avait jusqu'alors donné son consentement. Reste en suspens le vote de l'Allemagne. (...)
"L'Italie - poursuit Pichetto (NDLR Gilberto Pichetto, ministre de l'environnement et de la sécurité énergétique )-  a une position très claire : l'électrique ne peut être l'unique solution du futur, d’autant plus si elle continuera, comme aujourd’hui, à être une filière pour quelques-uns. Pointer vers les carburants renouvelables - explique le ministre- est une solution stratégique et tout autant propre, qui permet d'atteindre des résultats environnementaux importants évitant des répercussions lourdes et négative du point de vue emploi et production".

(...) "Je rappelle que la proposition a été faite sur la base de la neutralité technologique et dans l'objectif d'atteindre le Zéro Net. Nous sommes en contact avec les pays membres sur les nouvelles préoccupations pour évaluer quelle est la route meilleure à parcourir maintenant"  A expliqué le porte-parole de la Commission, Dana Spinant, suite au nouveau renvoi du vote sur le règlement pour l'arrêt des voitures polluantes en 2035"

Hé hé qui sait 5095.gif

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Encore un vote ? Mais quelle est cette procédure interminable et combien de vote faut-il ? Par ailleurs s'agit-il d'un vote à la majorité, simple (auquel cas je persiste à considérer que  c'est mort, d'autant que les écologistes ont en tête les élections européennes de 2024 et veulent présenter un symbole clair) ? A la majorité qualifiée ? A l'unanimité ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Selon le site https://european-union.europa.eu/institutions-law-budget/decision-making-process/legislation_fr, on a :

"Trois institutions interviennent dans le processus décisionnel de l’UE:

le Parlement européen, qui représente les citoyens de l’Union européenne;
le Conseil de l’Union européenne, qui représente les gouvernements nationaux;
la Commission européenne, qui représente les intérêts de toute l'Union européenne."

puis :

"Avant de proposer de nouvelles initiatives, la Commission évalue leurs conséquences possibles sur le plan économique, social et environnemental. Pour cela, elle élabore une «analyse d’impact», qui expose les avantages et les inconvénients des différentes options envisagées. L’analyse d’impact comprend des contributions d’organisations non gouvernementales, d’autorités nationales et du secteur privé, ainsi que de groupes d’experts qui fournissent des conseils sur des questions techniques. Les particuliers, les entreprises et les organisations peuvent donner leur avis en participant à des consultations publiques (questionnaires) sur la page «Donnez votre avis» de la Commission. Les parlements nationaux peuvent émettre officiellement des réserves s'ils estiment qu'une question serait mieux traitée au niveau national qu'européen."

puis 

"Une fois que la Commission a présenté sa proposition, le Parlement et le Conseil l’examinent et peuvent proposer des modifications. En général, le Parlement, le Conseil et la Commission se réunissent pour tenter de s'accorder sur un ensemble de modifications.

Si la Commission n’est pas d’accord avec les modifications, le Conseil ne peut passer outre à ses objections qu’à l’unanimité. Si la Commission estime que les modifications altèrent de manière excessive la proposition, elle a le droit de retirer sa proposition.

Si les trois institutions ne parviennent pas à se mettre d’accord sur un texte final commun, une deuxième lecture a lieu.

Au cours de la deuxième lecture, le Parlement et le Conseil peuvent proposer d’autres modifications. Le Parlement peut également bloquer la proposition s’il ne parvient pas à un accord avec le Conseil.

Si le Parlement et le Conseil approuvent les modifications, la proposition peut être adoptée. S’ils ne parviennent pas à se mettre d'accord, un comité de conciliation est mis en place pour tenter de trouver une solution. Le Parlement comme le Conseil peuvent bloquer la proposition durant cette dernière étape de la deuxième lecture.

Une proposition est adoptée en tant qu'acte législatif de l'UE lorsque le Parlement et le Conseil se mettent d’accord sur un texte commun, et qu'il est publié au Journal officiel de l’Union européenne."

 

Et pour le vote au niveau du Conseil européen, on  a sur le site  https://www.consilium.europa.eu/fr/council-eu/voting-system/,

"Selon le domaine concerné, le Conseil de l'UE adopte ses décisions:

à la majorité simple (vote favorable de 14 États membres);
à la majorité qualifiée (vote favorable de 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population de l'UE);
à l'unanimité (tous les votes sont favorables)."

Le Parlement européen a voté pour le 14 février 2023. Il reste le Conseil de l'UE. Manifestement, pour ce vote des véhicules thermiques, c'est la majorité qualifiée qui est nécessaire. Avec l'abstention ou le vote contre de l'Italie, la Pologne, la Bulgarie ou la Hongrie et l'Allemagne, les 65 % de la population ne sont pas atteint. Hé hé qui sait 5095.gif

 

A noter, l'excellente tribune de Philippe Schwoerer dans l'article du 06 mars 2023 dans la rubrique Actus intitulée "BioGNV : Et si la France s'opposait comme l'Allemagne à la fin du thermique ?", lien ici : https://www.gaz-mobilite.fr/actus/biognv-si-la-france-opposait-fin-vehicules-thermiques-3549.html.

 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai trouvé cette lecture à propos du blocage également instructive: 
https://www.auto-infos.fr/article/fin-des-moteurs-thermiques-en-2035-l-imbroglio-europeen-autour-du-carburant-de-synthese.266801
Elle affirme que le report du vote n'est en réalité pas tellement lié aux véhicule thermique mais bien au questions liées à la production d'hydrogène ("bas carbone" vs "vert"), qui, au final, rentre dans composition du fameux e-fuels défendu par l'Allemagne. (https://www.efuel-alliance.eu)
Vu comme ça, pas sûr que les carburants renouvelables bas carbone, dont le BioGNV, soit réellement la priorité de la commission...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci à @Alexispour ce lien tout à fait intéressant sur la position allemande et l'arrière-plan de la discussion hydrogène ("bas carbone" vs "vert"). Mais si l'Allemagne réussit à faire bouger les lignes, cela nécessitera un jour modification du texte pour la prise en compte des e-fuels, il faudra donc alors sortir du zéro émission strict. En effet, ces e-fuels sont ensuite introduits dans un véhicule thermique et par conséquent, il n'y a plus zéro émission à la sortie pot d'échappement. Il y aura donc un autre critère intégrant un cycle de production du carburant ou l'ACL du véhicule.
Est-ce qu'alors le bioGNV, qui est actuellement la préoccupation d'aucun pays, passera à travers les fourches caudines de cette nouvelle définition et se maintenir comme biocarburant possible ? 5161.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

 Share

×
×
  • Créer...