@Charybdis
Que la situation actuelle du gaz profite aux intérêts de la filière électrique, j'en conviens. Mais que la situation actuelle résulte de leur action, je ne pense pas.
Vu le silence quasi-total des médias français sur les hausses du gaz - sauf un peu pour le gaz combustible-, alors que les prix du GNV ont augmenté entre 100% et 200% en 6 mois, mais qui s'enflamment pour les hausses actuelles des prix des carburants pétroliers de 20 à 30%, il est évident que les conducteurs GNV représentent bien pu pour retenir l'attention des médias. Dès lors, peu d'articles en France, sur l'analyse de la crise du gaz.
C'est pourquoi d'ailleurs, j'ai ouvert le fil de discussion sur "L'actualité du GNV vu d'Italie", car pour nos voisins transalpins, les conducteurs roulant au GNV représentent plus et les médias s'intéressent au sujet (Aussi parce que la moitié de l'électricité italienne provient du gaz, les conséquences de la hausse du gaz sont beaucoup plus significatives en Italie).
De ces articles, il ressort que le contexte géopolitique et géo-économique joue un rôle essentiel dans cette crise : des réserves faibles dans les stocks début 2021, un appel fort de l'Asie pour le gaz en début 2021, et la Russie qui s'agace des positions européennes et tout cela a diminué les quantités de gaz rejoignant l'Europe et les prix se sont enflammés.
Ensuite que les opérateurs français en profitent un peu plus que d'autres, c'est possible, mais je ne pense pas pour autant à un tirage de ficelles des lobbys-électricité, ils ont juste à croiser les bras et profiter du spectacle. Mais à eux aussi, une crise du lithium pour les batteries leur pend au nez....